jeudi 19 août 2010

Un blé d’inde de trop? Hourra!


En ces temps bénis où le maïs frais du Québec nous fait l’honneur de garnir nos tables, combien de fois ais-je vu quelqu’un à la fin d’un repas, jeter sans remords un épis cuit non entamé.

Sacrilège! S’ils savaient qu’ils envoient au dépotoir une arme secrète contre la déprime hivernale, ils se raviseraient certainement.

3 étapes pour préparer notre commando antidéprime :

Étape 1 :

Après une épluchette, on s’arme d’un couteau tranchant et on enlève les grains de l’épi de maïs restant. On met ensuite les grains dans un bon vieux plat de Yogourt vide recyclé (ou tout autre contenant de plastique hermétique).

Étape 2 :

On ferme le plat et on l’envoie au congélateur. À la prochaine épluchette, on fait la même chose avec l’épi restant que l’on ajoute dans le plat avant de retourner le tout au congélateur et ainsi de suite jusqu’à ce que le plat soit plein.

Étape 3 :

En février, lorsque l’on ose à peine espérer l’été, on cuisine le prince du « confort food » québécois, le pâté chinois. On remplace de maïs « canne » par notre blé d’inde d’été et on rêvasse aux jours plus chauds.


Caroline (Twitter @carocloutier)

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