lundi 27 décembre 2010

Resto : Bistro l’Ardoise : Prometteur mais, décevant.

On m’avait tellement dit de bien du Bistro l’Ardoise à Rimouski, même Michelle Blanc semblait être tombée sous le charme lors de son passage dans la région. J’avais vraiment très hâte d’avoir la chance de goûter la cuisine du chef Alexandre Bouffard.

En arrivant sur place, nous somme allé faire un tour à boutique adjacente fraîchement ouverte. On y trouve sur place conserves, terrines, mélanges d’épices, saumon fumé maison, plats cuisinés élaborés par la maison. Le charmant Mathieu, qui s’affairait à préparer des ensembles-cadeaux de Noël, a pris quelques minutes pour nous à conseiller. C’est donc avec les déjà bras pleins que nous nous sommes dirigés en salle à manger.

Là, un accueil très chaleureux digne de mention nous attendait. Et c’est dans la bonne humeur que nous nous sommes attablé et avons commandé notre souper qui semblait très prometteur.

J’avais choisi le potage du jour de courge poivrée, bacon et cari en guise d’entrée. La texture du potage était onctueuse et le mélange courge cari était très intéressant, dommage que le tout était un tantinet un peu trop salé. La présentation du plat aurait aussi gagné à être un peu plus recherchée. J’aurais aimé y voir sur le dessus de petits morceaux de bacon, une épice moulue ou même une petite pousse de coriandre par exemple.

Heureusement, j’ai eu la chance de plonger dans la soupe de poisson de ma voisine de table. Ne pas confondre soupe de poisson et bouillabaisse. En effet, la soupe de poisson est un potage lisse alors que la bouillabaisse comporte des morceaux de poissons cuits dans la soupe de poisson. Celle de l’Ardoise, était délicieusement tomatée pour mieux mettre en valeur les arômes de poissons. Le tout était servi avec du parmesan finement râpé et une petite mayonnaise au raifort pour accompagner le pain frais, mais bien croustillant. Très réussi.

Comme plat principal, j’avais choisi le plat de pétoncle, sauce à la tomate épicée à la lime et au piment chipote accompagné de riz et de légumes de saison poêlés. Malheureusement, le plat était loin d’être un succès. En effet, la sauce était tellement piquante qu’elle détruisait totalement le goût délicat des pétoncles, qui étaient quant à eux trop cuits. Par ailleurs, de l’huile avait été ajoutée au riz ce qui le rendait d’un graisseux non nécessaire. Heureusement que les légumes étaient variés et encore croquants.



Dans l’assiette des autres convives autour de la table, l’histoire semblait mieux se dérouler. En effet, la saucisse d’homard et de crevette dans une sauce au miso-gingembre ainsi que steak de boeuf Angus dans sa sauce à la moutarde, semblaient faire le délice de mes collègues.

En dessert, nous avons eu droit à une crème brulée, un peu à outrance, dont la texture et le goût lui faisaient presque pardonner d’arborer une calotte aussi foncée.

Bref, expérience en assiette très mitigée dans mon cas, mais l’ambiance et la qualité de l’accueil me convaincra peut-être de laisser une deuxième chance au coureur.


Caroline (Twitter @carocloutier)

2 commentaires:

ID a dit...

Je trouve le titre de ce billet franchement exagéré, alors que tout est question de goût . . . Je suis souvent allé au Bistro l'Ardoise et j'ai déjà mangé le plat de pétoncles. Personnellement, j'ai trouvé audacieux et original de présenter une sauce piquante avec des pétoncles et j'ai adoré même si la sauce est effectivement très piquante.

Carotte + Lychee a dit...

Je suis d'accord avec toi que tout est une question de goût, là est la beauté de la critique individuelle :)

Je maintiens quand même ma position sur le titre car, comme j'explique dans le premier paragraphe, j'avais des attentes assez hautes face au restaurant.

Chaque fois que j'essaie un nouveau resto, surtout si c'est supposé être une excellente table d'une région, j'ai des attentes.

Quand à chaque plat, il y a, selon moi, quelque chose qui accroche, c'est normal que je soit déçue...

Cependant, j'ai eu la change de goûter à la relish de zucchini et au saumon fumé maison et j'ai adoré. J'en reparlerai sous peu dans un autre billet :)

Caroline